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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 18:55

                                                 1956 à 1957

La marque est alors au bord de la faillite. Il est fortement question du rachat par Mercedes, l'ennemi de toujours.
 Il devient urgent de vendre des voitures ! Wolfgang Denzel, génie de la mécanique, bon pilote de course et importateur exclusif de BMW en Autriche, rêve d'une vraie petite BMW du segment intermédiaire à moteur arrière. Il réalise quelques croquis de son concept qu'il présente en novembre 1957 à l'usine.
En particulier, la version "600" est très appréciée, et préfigure déjà le style des futures BMW 700, toutes carrosseries confondues .

Ceci est du goût des Munichois et comme ses plans semblent prometteurs, ils proposent à Denzel de réaliser un prototype avec le styliste Turinois Michelotti.
La BMW 700, tirée de la 600, est née !


Toujours avec un moteur de moto à l’arrière (motos dont la réputation de sérieux et de solidité n’est plus à faire !), mais avec une carrosserie classique.
La BMW 700 permet à la marque de se remettre à flots, en attendant les performances de vente de la BMW 1500, présentée en 1962.
Présentée en berline à deux portes (limousine) et en coupé (toit surbaissé de 10 cm) au salon de l’automobile de Franckfort de 1959, la BMW 700 a un immense succès, et la production en série débute immédiatement.

(1959-1964), 8 644 sont des versions Sport et Coupé Sport. BMW semble d'ailleurs miser davantage sur le coupé que sur la berline, puisque le premier est mis en vente dès le mois d'août 1959, alors que la berline n'apparaît qu'en décembre.
Le coupé est proposé un peu moins cher, et la berline n'offre pas beaucoup plus de place à l'arrière, si ce n'est en hauteur.


La voiture est originale dans ses deux carrosseries, et fait preuve d'aplomb et de modernisme dans bien des domaines. Le moteur est un bi-cylindre refroidi par air, à quatre temps, et se démène comme un beau diable. Ses 30 chevaux font sourire, mais il fait des miracles. La voiture est très agréable à conduire, et la tenue de route est exceptionnelle pour l'époque. Et puis, 30 chevaux pour 697 centimètres-cubes, ça fait quand même 43 chevaux au litre ! Imaginez le moteur de 40 chevaux du coupé : 57 chevaux au litre !! Lorsqu'on sait que la voiture ne pèse que 630 kilos, on se représente mieux l'énergie de ces petits monstres. Dès sa sortie, la BMW 700 est exportée en France, la limousine s'appelant plus modestement "700".
Elle est un peu plus chère que la concurrence, mais affiche des qualités certaines. Les sièges Avant sont séparés, réglables, les vitres sont descendantes. De plus, le coupé n'a quasiment pas de concurrent direct dans sa catégorie des moins de 1000 centimètres-cubes. Outre la tenue de route, la maniabilité et la boîte de vitesses sont de très haute facture.


La batterie est en 12 Volts : un luxe à l'époque. Par contre, certains équipements font défauts : pas de jauge à essence, pas de témoin de pression d'huile... Jusqu’en 1962, la 700 était donc essentiellement proposée en coupé ou en berline. Le premier était bien proportionné mais la seconde avait une allure un peu étriquée.
BMW rallongea en conséquence l’empattement de 16 cm pour créer la 700 LS, présentée au salon de Genève de 1962. Cette dernière recevait également une poupe de plus grande longueur (16 cm), pour accueillir théoriquement un moteur à quatre cylindres, et rejoindre ainsi la catégorie supérieure.L’allongement total de 32 cm profite essentiellement aux passagers de la banquette arrière, car le changement de motorisation est un échec. Le boxer original est si petit qu’il n’emplit même pas le compartiment moteur (mais évite ainsi les contorsions aux mécaniciens lors des révisions). Avec l’augmentation de l’empattement, le coupé perd son élégance, mais la berline devient plus spacieuse…. au prix d’un supplément de poids de 40 kg, qui pénalise les performances.


 La BMW 700 LS est proposée dans une version plus luxueuse, la "Luxus", qui sera la plus vendue de la famille. Elle est plus longue, donc plus lourde que les versions antérieures à 1962, mais mieux équipée : montre électrique, éclairage des compteurs réglable, jauge à essence, feu de recul, déflecteurs à l'avant....et elle convient mieux aux familles, du fait de la place plus importante à l'arrière.
 En 1963, le deux-cylindres voit sa puissance passer de 30 à 32 chevaux, ce qui ne change quasiment rien aux performances. La roue de secours (en tant que zone de déformation programmée supplémentaire derrière le pare-chocs), un réservoir modeste et l’espace d’une grosse valise se partagent le volume du coffre à l’avant. Un habitacle séduisant (avec un tableau de bord bien agencé et un volant à deux branches, un levier de changement de vitesses sportif au centre et de bons sièges), ainsi que des lignes très réussies sont du goût de la clientèle. Une tenue de route correcte, une vitesse de pointe à 120 km/h et une consommation de 7,5 litres de Super aux 100 km contribuent à son succès commercial.


En trois ans, de 1962 à 1965, 92 416 BMW 700 LS berlines sont construites, auxquelles s’ajoutent 1 730 coupés LS, construits en 1964 et 1965 (seul « échec » de la gamme). En 1965, la marque allemande, sauvée par les ventes de cette voiture moyenne, met fin à la carrière de la 700, dont 176 631 exemplaires ont été construits en 5 ans.
 La 700, et en particulier la version "LS Luxus", occupe donc une position charnière dans l’histoire de BMW. Et malgré sa tendance « populaire », cette petite voiture doit être classée dans le segment intermédiaire, en raison du soin apporté à sa présentation, mais aussi aux solutions de luxe adoptées pour plusieurs de ses organes mécaniques.




                                                      1956 to 1957

The mark is on the verge of bankruptcy. We strongly question the takeover by Mercedes, the enemy. There is an urgent need to sell cars! Wolfgang Denzel, engineering mechanics,
a good racing driver and exclusive importer of BMW Austria, dream of a real small segment of BMW motor intermediate rear.
 It performs some of his concept sketches that presents in November 1957 in the factory. In particular, the "600" is highly appreciated and already prefigures the style of future BMW 700, all bodywork combined. This is the taste of Munich and its plans look promising, they propose to Denzel to make a prototype with the Turin designer Michelotti.


BMW 700, based on the 600, was born! Always with a motorcycle engine in the rear (motos with a reputation of seriousness and solidity is more to do!), But with a classic body. The BMW 700 allows the brand to get back on its feet, awaiting the sales performance of the BMW 1500, introduced in 1962.
 Presented in two-door sedan (limousine) and cut (low roof 10 cm) to the motor show in Frankfurt in 1959, the BMW 700 was a huge success, and the series production begins immediately.
(1959-1964), 8 644 are versions of Sport and Sport Coupe. BMW seems to rely more on cut than on the sedan, because the first is on sale in August 1959, while the sedan was only in December. The proposed cut is a little cheaper, and the sedan does not offer much more space at the rear, except hauteur.


the car is original in both bodies, and showed poise and modernism in many areas. The engine is a twin-cylinder air-cooled, four stroke, and is struggling as a beautiful devil. The 30 horses are smiling, but it works miracles.
The car is very pleasant to drive, and handling is exceptional for its time. And then, 30 horses to 697-cubic centimeters, it's still 43 horses per liter! Imagine driving 40 horses Coupe: 57 horses per liter! Given that the car weighs only 630 pounds, one better represents the energy of these little monsters.
 Upon its release, the BMW 700 is exported to France, Limousine more modestly called "700". It is a bit more expensive than the competition, but displays certain qualities. The front seats are separate, adjustable, the windows are down. In addition, the cut has virtually no direct competitors in the category of less than 1000 cubic-inches.


In addition to road holding, handling and the gearbox are very high bill. The battery is 12 Volts: a luxury at that time. By against, some devices are missing: no gas gauge, no witnesses oil pressure ... Until 1962, the 700 was essentially proposed in sedan or coupe.
The first was well-proportioned but the second had look a little narrow. BMW Extension accordingly wheelbase of 16 cm to create the LS 700, presented at the Geneva Motor Show 1962. The latter received a stern greater length (16 cm) to accommodate theoretically a four-cylinder engine, and join the class supérieure.
L 'extension of 32 cm mainly benefits the passenger back seat, because the change motorization is a failure.
The original box is so small that not even n'emplit the engine compartment (but avoids the contortions mechanics during revisions). With the increase in wheelbase, the coupe lost its elegance, but the sedan is more spacious .... at the cost of additional weight of 40 kg, which negatively affects performance.


BMW 700 LS is proposed in a more luxurious version, the "Luxus", which will be the best selling of the family. It is longer, more severe than earlier versions to 1962, but better equipped electric shows, adjustable lighting meters, petrol gauge, fire back, deflectors at the front .... and it is best for families because of the increased emphasis on the back. In 1963, the two-cylinder power is from 30 to 32 horses, which does nothing to performance. Spare wheel (as programmed deformation zone further behind the bumper), a small tank and the space of a large suitcase share volume of the trunk in the front.


An attractive cabin (with a dash and a well appointed two arms flying, a gear shift lever set at the center and sporting good seats) and the lines are very successful taste of customers. A correct grip, a top speed of 120 km / h and a consumption of 7.5 liters per 100 km Super contribute to its success.
In three years, from 1962 to 1965, 92 416 BMW 700 LS sedans are built, plus 1 cut LS 730, built in 1964 and 1965 (only "failure" of the range). In 1965, the German mark, saved by sales of the average car, ended the career of the 700, 176 631 copies were built in 5 years.
The 700, and in particular the "LS Luxus", plays a pivotal position in the history of BMW. And despite his tendency to "People", this small car should be classified
in the intermediate segment, because of the care taken in its presentation, but also to luxury solutions adopted for many of its mechanical parts.
















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commentaires

O
N'oublions pas des conducteurs comme Hubert Hahne , Jochen Neerpasch et d'autres. Le grand représentant BMW ambassadeur de la marque est le prince Léopold de Bavière (1943-) Il est le fils aîné du prince Konstantin de Bavière et sa première épouse, la princesse Maria Adelgunde de Hohenzollern-Sigmaringen. il à fait 3 fois les 24 h du Mans 1981 avec Christian Danner , 1983 avec Jens Winther , 1984 avec Walter Brun.
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G
ça à été la voiture de Jacques Ickx, dit Jacky Ickx de Claude Bobrowski (1931-2011), Il a conduit ses seules 24 Heures du Mans en 1963 avec Jean-Pierre Beltoise ou de Hans Stuck (1900-1978), pilote automobile allemand. Son fils est Hans-Joachim Stuck Il remporte à deux reprises les 24 Heures du Mans, en 1986 et 1987 avec Al Holbert.
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